Après avoir retrouvé Gaétan à Paris, et après un trajet passablement long, ennuyeux (pas de télé! :sisicaivrai:  ) et peu confortable (air Europa c'est pas le top du top), nous voilà à Lima au petit matin.  :zjk:

Au premier regard Lima a l'air immense, pas franchement jolie, et noyée dans la brume... Mais, on ne s'y attarde pas : on prend direct un bus pour Huaraz.
Après avoir longé la cote dans un décor fait de dunes de sable ou on peux entrapercevoir la mer, on s'enfonce ensuite à l'intérieur des terres ou il se met brusquement à faire super beau. 8)

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Après être passé à plus de 4000m d'altitude, le bus redescend jusqu'à Huaraz, à "que" 3000m d'altitude. Malgré ça, il y fait une température plutôt agréable...

On rejoint notre auberge avant de partir découvrir la ville, qui est relativement animée et touristique. On décide pour le lendemain d'aller au lac Wilcacocha, dans le cordillère noire, à  3800m d'altitude, histoire de s'acclimater progressivement.

Le lendemain, donc, on fait notre baptême du collectivo pour atteindre le point de départ de la ballade. Les collectivo , c'est les bus locaux qui n'ont pas d'horaires ni d’arrêts officiels, mais qui sont diablement efficaces (et économiques).

Le principal intérêt de cette ballade, c'est la vue dégagée qu'elle offre sur Huaraz et la cordillère blanche.

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Une fois au lac, constatant sur la carte qu'un chemin permet de rejoindre directement Huaraz, on a l'idée débile de le prendre. On arrive donc passablement tard et fatigués à Huaraz. Par contre, le point positif, c'est que cette deuxième partie est le truc le moins touristique que l'on ai fait du séjour !

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Après une bonne nuit de sommeil, nous voilà d'attaque pour une deuxième rando : le lac 69 (oui, ils numérotent leur lacs), à 4600m d'altitude. Lever à 5h20, heureusement on est encore un peu à l'heure française!
Il y a plusieurs heures de bus pour se rendre au départ de la ballade, avec un petit stop photos-touristes devant les lacs llanganuco, d'un superbe vert émeraude, encaissés entre deux falaises.
Le départ de la ballade se fait un peu plus loin, à 3800m d'altitude.
Le paysage est grandiose : on a un premier plateau, puis on monte jusqu'à un deuxième plateau avant l'ascension finale jusqu'au lac. Les plateaux sont de vastes prairies ou des vaches et des chevaux paissent paisiblement...à plus de 4000m d'altitude !

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On est en permanence entourés de géants enneigés, dont le Huascaran, point culminant du Pérou.
Le lac 69 a une couleur bleue incroyable.
Il est surplombé de glaciers donc les séracs tombent à intervalle régulier, ce qui rajoute au coté sauvage et impressionnant.

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On a ensuite plus qu'a tout redescendre, puis reprendre le bus jusqu'à Huaraz, ou on arrive encore une fois bien claqués.

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Le lendemain, pour changer des un peu des randos et mettre une petite touche culturelle, on décide d'aller voir le chavin de huantar, un site pré-inca. La route pour se rendre sur les lieux est sympa, avec des lacs et des cols à plus de 4000m. On visite d'abord un musée, avec un guide hispanophone très motivé qui parle des heures des choses que je ne comprend pas... bref, j'ai pas adoré.

Puis on va visiter le site en lui même. Je prend quelques photos à l'extérieur, mais je ne rentre pas dans les galeries, vu que je me sent pas super bien. C'est balo, il parait que c'est justement l’intérêt de la chose !

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Au retour à Huaraz, je me sent vraiment pas bien, et pour cause : plus de 40 de fièvre ! :sick:  Je fait donc une croix sur le lac Churup qu'on avait prévu d'aller voir le lendemain, et passe une super nuit avec la plus belle turista que j'ai jamais eue de ma vie.  :rus:

On repart donc d'Huaraz sans avoir pu voir autres choses.

Au final, qu'est ce que je retiens d'Huaraz? C'est une ville frustrante.

D'abord parce que tout les gens rencontrés au backpakers sont en voyages pour des périodes allant de trois mois à plusieurs années.   :fenris:

Mais surtout frustrante parce qu'on a pas eu le temps de faire les fameux treks dont tout le monde parle (Santa Cruz, Huayhuash, ...) et qu'on a pas pu passer de nuit dans la nature sous la tente loin de la civilisation. Faudra revenir ! :nofret:

Cela dit, ce qu'on a eu le temps de voir était magnifique (a part le Chavin en mode malade :p )

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