Après avoir quitté les îles au sud du pays, nous voici donc arrivés à Chiang Mai qui sera notre  point de départ pour deux choses : un trek de deux jours, suivi d'un road trip itinérant en moto.

A l’origine, on avait juste prévu d’aller faire de la moto. Mais lors de notre passage au TAT de Bangkok, l’agent touristique nous avait conseillé de faire un trek organisé. Quand on lui avait soumis l’idée qu’on pouvait peut être le faire tout seuls, il nous avais traité d’inconscients suicidaires : on ne pars pas dans la jungle hostile sans GPS, boussole, balise de sécurité, commando d'assaut, au minimum. Malgré nos réticences à suivre bêtement un groupe organisé, on avait finit par s’inscrire pour un trek de deux jours.

Après une nuit passée à Chiang Mai, un dénommé "jojo" passe nous prendre à l’auberge. On monte dans le 4x4 et on fait connaissance avec nos compagnons de voyage. Heureusement, le groupe a l’air plutôt jeune et sympa, ça s’annonce bien !

Pressés d’en découdre avec la nature hostile, le premier stop sera pourtant dans un marché local qui nous fera prendre notre mal en patience. Le second stop sera pour le vrai départ en trek.

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La "jungle" ressemble à s’y méprendre à n’importe quelle campagne française. Et le trek ressemble plutôt a une gentille ballade dominicale dans la foret de fontainebleau. Il y a quand même quelques insectes curieux que l’on ne verrai pas en France, ainsi que quelques baignades dans des chutes d’eau qui viennent égayer le tout.
Mais il ne faudrai pas que l’on se fatigue trop, on arrive donc assez rapidement à l’endroit ou l’on passera la nuit. Il s’agit d’un espèce de bâtiment isolé au confort primitif, situé non loin de quelques habitations des paysans du coin. Cela dit, la soirée est vraiment sympa, à discuter avec les autres “trekkers” et à découvrir un peu plus de la culture Thaïlandaise de la bouche de nos guides.

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Mais le lendemain, on doit malheureusement se séparer du reste du groupe, qui est est inscrit pour trois jours de trek au lieu de deux. Pour nous, le programme du jour, c’est ballade à dos d’éléphant, et bamboo rafting.
Dans "bamboo rafting", il y a "rafting", qui pour moi évoque des descentes dans des rapides au péril de sa vie. Sur le trajet, on voit un panneau publicitaire affichant un couple probablement retraité assis sur un radeau en bambou, souriant béatement pendant qu’une personne guide tranquillement l’embarcation à l’aide d’une perche. Je sent mes rêves s’envoler : leur rafting a l’air aussi authentique que leur jungle. 

On enfile néanmoins les gilets de sauvetage et on monte sur l’un des radeau. Et c’est parti pour ce qui promet d’être une longue ballade tranquille et ennuyeuse. Qui aurait pu prédire la tournure qu'allait prendre les événements?

Au bout d’une minute, quelqu’un s’est retrouvé à l’eau, poussé malencontreusement et fourbement. Au bout de deux minutes, sur notre radeau, on avait tous été à l’eau, à part les barreurs. On a donc essayé d’y remédier enretournant le radeau. Puis comme les passagers des autres radeaux ayant l’air anormalement secs, on a fait pareil sur les autres radeau. Et ca c’est donc terminé en grand n’importe quoi.
Finalement, le bamboo rafting, ça déchire !   
Aprés toutes ces émotions, pour continuer dans la catégorie "truc à touriste", on a été faire de l’éléphant.

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Impressions : c’est inconfortable au possible, c’est lent, par contre, ça passe partout. Et faut bien l’avouer aussi, c’est un peu flippant : je priait pour que notre éléphant de soit pas pris d'une subite envie de faire une roulade...

On finit quand même par troquer notre éléphant contre un 4x4 (merci la civilisation) pour retourner sur Chiang Mai 

En conclusion : question authenticité on a vu mieux, mais ça reste quand même une expérience sympa. Pour ma part, j’ai pas regretté qu’on ai sacrifié deux jours de moto pour ca.

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