Cette nouvelle aventure commence donc le 20 octobre, date à laquelle malgré les grèves, j’arrive miraculeusement a prendre mon avion easyjet pour Londres.  Après une soirée rapide chez ma cousine, je retrouve Oliv le lendemain pour aller prendre l’avion qui nous amène jusqu’à notre escale : Abu Dhabi.

Sachant que l’on a 6h à tuer, on va visiter rapidement la ville, entre 1h et 4h du mat’. 

Ce que je retiens d’Abu Dhabi :

• on crève littéralement de chaud, même à 3h du mat’
• on s’est fait arnaquer par le taxi pour rejoindre le centre ville (pas de compteur, prix à la tête du client)
• Il n’y a absolument rien à faire et aucune ambiance (mais bon, l'heure y est peut être pour quelque chose )
• C’est que des rues super larges bordées de gros buildings plus ou moins luxueux et parsemées de mosquées.

Pas de bar, peu de petits commerces, pas de petites rues, que des rues larges bordées de barres d’immeuble : on a un peu l’impression que la ville entière est une banlieue parisienne. Perso, ça m’a pas trop fait rêver...

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Aprés la visite nocturne express d’Abu Dhabi, on reprend l’avion direction Bangkok, ou l’on retrouve Gaëtan, puis un jour plus tard Francois.
Mon premier contact avec la Thailande se fera donc à Bangkok.

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Je m’attendais un peu a une ville comme Mumbaï, mais c’est en fait très différent.

D’abord, c’est littéralement blindé de touristes.   Visiblement, aller en Thaïlande, c’est pas vraiment une destination originale.
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D’ailleurs, on sent bien que le tourisme est important pour la thaïlande. D’un coté, on a legouvernement qui fait ce qu’il peut pour que les touristes soient content : une police spécifiquepour les touristes, la “tourist police”, des agence de tourisme officielles ( les TAT ), etc... Mais d’un autre coté, il y a bien sur les Thaïlandais qui font ce qu’ils peuvent pour nous soutirer un maximum de bahts. Le marchandage est bien sûr de rigueur, et il est des fois possible de faire tomber un prix  à moins de 20% de la valeur annoncée au départ!  De même, le fonctionnement des tuk-tuk est un peu particulier : le prix du trajet est attractif, mais le chauffeur se fait rémunérer en faisant des arrêts forcés dans des boutiques de tailleurs ou autres. Donc ne pas prendre le tuk tuk si l’on est pressé !  Et puis se méfier aussi des gentils Thaïs qui engagent la conversation spontanément : c’est hélas rarement désintéressé, et ils sont très forts pour convaincre.

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Je m’attendais aussi à du monde partout, du bruit, des voitures qui klaxonnent et roulent n’importe comment etc... Mais finalement, rien de tout ça : c’est plutôt calme, les voiture roulent pas si mal que ça, la pauvreté est largement moins visible qu’à Mumbaï, et la densité de population semble quasi la même qu’en Europe.

Du coté des bonnes surprise, je m’attendais aussi à une nourriture difficile à ingérer par un européen, mais finalement, c’est pas trop épicé, ça se mange sans soucis et aucun de nous n’a été malade. Faut quand même bien aimer le riz et ne pas avoir un trop gros appétit, parce que les quantités sont souvent pas énormes.

Au final, c’est donc plutôt moins dépaysant et plus touristique que ce que je m’imaginais.

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Au niveau des choses à voir à Bangkok, il y a principalement des temples et des Bouddhas un peu partout, j’en ai même fait une overdose. Mais ce que j’ai préféré, finalement, c’est la vie nocturne. On n’a pas été dans les quartier “chauds”, mais les rues touristiques comme Kao Sarn road sont assez hallucinantes : les rues pleines de monde, des restos, des bars, des marchants ambulants, de la musique, etc... Même si encore un coup, c’est l’usine à touriste (pas vu beaucoup de Thaïs, hormis derrière les comptoirs), ça reste plutôt sympa !

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Après ces quelques jours passés à Bangkok, on prend le bus en direction du sud, ou plus précisément en direction des îles de Koh Chang et Koh Mak.