New York (ce coup ci c’est le bon)

Désolé d'avoir mis aussi longtemps pour pondre un pauvre post comme ca, mais le probléme c'est que j'ai vraiment du bosser dans les deux semaines qui ont suivit… Alors voila, je suis de retour de mon petit voyage a New York, et maintenant tout me semble petit. New York est une ville complétement énorme dans tout les sens du terme. Voila comment c'est passé le petit séjour.

Premier Jour:

Vendredi soir, 21h30. Départ de la maison avec David et Olivier, on retrouve Francois, puis on va à la station centrale depuis laquelle part notre autobus pour New York. La, comme par hasard, il y a une file d'attente de fous, mais bon, à Montréal, on finit par avoir l'habitude des files d'attentes. Au bout d'un moment, on arrive enfin jusqu'à la porte d'embarquement ou le chauffeur, un gars complètement efféminé contrôle nos billets avant de nous laisser enter dans le bus (un peu miteux d’ailleurs). Mais bon, le bus arrive quand même à démarrer et à quitter Montréal, malgré des essuie-glaces qui font à peu prés le même bruit que Dark Vador quand il respire.

Premier arrêt: la boutique "duty free" juste avant la frontière (qui est en fait a ¾ d'heure en bus de Montréal). Le chauffeur nous dit qu'on a 20 minutes pour acheter ce qu'on veut dans le magasin. Au bout de 20 minutes, tout le monde est dans le bus sauf le chauffeur… au bout de 40 minutes, François descend voir dans la boutique duty free ce que fait le chauffeur. Eh bien monsieur (ou madame, on sait pas trop ) le chauffeur est tranquillement en train de discuter avec les caissières, se fichant royalement qu'un bus plein est en train de poireauter gentiment. Il finit quand même par rentrer dans le bus, et redémarre… pour 5 minutes.

En effet, le chauffeur, nous dit que malheureusement, pendant qu'on l'attendait, d'autres cars sont passés, et que au final, il y a une file d'attente de 4 cars devant nous. On pourrait penser que 4 cars, c'est rien, mais étant donné que la douane américaine et très légèrement parano, et met plus d'une demie heure par car, eh ben on est pas sorti de l'auberge. On passe enfin à la douane, il est 4h30 du mat, j'avoue commencer à ne plus avoir les yeux en face des trous. Le douanier me dit (en francais en plus) de mettre le doigt gauche sur le scanner d'empreintes, et je met le doigt droit, quand il me demande de mettre le doigt droit, la je me rend compte que quelque chose cloche, surtout que le douanier commence a se marrer en disant que nous autres francais on comprend jamais rien… Enfin tant bien que mal, et après avoir quand même payé 5$ de taxes pour le visa, je remonte dans le bus qui repart.

Le reste du trajet se fait sans encombre jusqu'à new york. Une fois arrivés a New York, sans même sortir dehors, on prend le métro jusqu'au sud de Manhattan. Puis on sort. Première impression: il fait un temps pourri. Deuxième impression: tout les buildings sont énormes, et encore on a rien vu. On marche un peu dans les rues, et on tombe par hasard sur le lieu de l'ex World Trade Center.

 Puis on passe à Wall Street, qui n'a de bien que le nom, c'est une pauvre rue toute petite…
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Le truc vraiment impressionnant, c'est les buildings. Moi qui étais déjà calmé par ceux de Montréal, ben la, ça calme vraiment. Surtout que, contrairement à ce qu'on peut voir ailleurs, là, il y a des buildings d'a peu prés toutes les époques. Et ce n'est pas forcément les plus moderne qui sont les plus impressionnants. D’ailleurs le plus haut building est redevenu l'Empire State Building, qui date quand même de 1930. Dans l'après midi, pour éviter d’être toujours sous la pluie, on va visiter le Metropolitan Museum, le plus grand musé de new york… C'est bien, mais au final, ce que j'ai préféré, dans le musé, c'est le petit bar improvisé, juste a coté d'un pianiste et quelques autres instruments qui jouent du classique. Au milieu de la visite, avec Francois, on craque, et on se prend un petit verre de blanc, en écoutant la musique, dans un cadre plutot sympa…Je vous dirais pas le prix du verre, mais disons que si j'avais acheté des boites de conserves number à la place du verre, eh ben j'aurai eu de quoi me nourrir pendant une petite semaine.

En ressortant, on va vers time square. Time Square, c'est un truc complétement hallucinant aussi. Disons que le concept, pour time square, c'est de mettre le plus de pub possible, et il faut que les pub attirent le plus possible le regard. Résultat, les buildings sont couvers des écrans et des affiches les plus titanesques que j'ai jamais vus…

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Après étre passé au MacDo, et au hard rock café, on rentre vers l'auberge de jeunesse assez tôt, étant donné qu'on commence à en avoir marre de la pluie, et que la fatigue due au trajet commence à se faire ressentir aussi. Cette journée nous aura au moins permis de découvrir le concept du parapluie jettable: Dans les rues de new york, il y a plein de vendeurs qui proposent des parapluis pour quelques dollars. Mais il y a tellement de vent dans les rues que les parapluies durent rarement plus d'une heure. Mais les New Yorkais on trouvé la solution: ils jettent leur parapluie, et il en rachète un toute les heures. Résultat, à la fin de la journée les poubelles sont remplies de parapluies, et il y a même à certains endroits des tas de parapluies explosés. Ils sont fous, ces New Yorkais… L'auberge de jeunesse est pas mal, je dirais même bien, et bien située aussi (pas trop loin de central park)… On est a 10 dans un dortoir, mais personne ne ronfle, du moins je crois: de toute façon, je pense qu'un marteau piqueur à coté de ma tête ne m'aurai pas empêché de dormir…

Jour 2:

Le lendemain, on se réveille à 11h. Première constatation, le "continental breakfast" offert, eh ben ça sera pour une autre fois… On décide d'aller voir la statue de la liberté, mais vu le monde qu'il y a, on repousse le projet au lendemain… On va donc voir le brooklyn bridge, qui est un des plus vieux de new york, et qui relie brooklyn à manhattan. Sur tout le trajet, on a une vue assez sympa sur manhattan.

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Puis après, on va faire un ptit tour a central park. C'est marrant mais pas exceptionnel…

On n'y reste pas trop longtemps, puis on se met à descendre la 5éme avenue. Là, c'est vraiment sympa… Plein de monde dans la rue, des magasins tout les long, et l'avenue est bordée de buildings plus impressionnant les uns que les autres. On passe voir le chrysler building, qui est mon bâtiment préféré à New York.

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Puis on essaie de monder dans l'empire state building, mais après une bonne demie heure de queue, on nous annonce gentiment qu'il y a une visibilitée nulle au sommet, on décide donc d'y retourner le lendemain. En sortant, vu que personne n'avait l'air de prendre l'initiative de ce qu'on allait faire, et vu que je commence à en avoir marre qu'on s’arrête toute les 5 minutes pour se demander ce qu'on fait sans que personne ne prenne de décisions, je décide d'aller prendre un hot dog (on va pas se laisser abattre)… Francois me rejoint. Résultat, on part de notre coté, et David et Olivier de leur coté. Après ca commence à étre sympa. Directement après même, je dirais. Comme par hasard, pendant que je commande le hot dog, on tombe sur deux francaises, qui captent tout de suite que je suis français avec mon super accent. François engage direct la conversation. Après discussion, on se met d'accord pour se retrouver à 11h au Luna Lounge, un bar indiqué dans le guide de New York de Francois. La soirée commence bien… En attendant 11h, on continue de se ballader dans les rues. On se ballade tellement, qu'on finit par étre à la bourre (non, nous ne sommes pas deux gros boulets, pas du tout). On se met a courir (enfin Francois court et j'essaie de le suivre) jusqu'à la rue ou est sencé étre le luna lounge. La Francois demande à tout le monde, personne ne connaît ce bar… Jusqu'au moment on un gars nous dit en se marrant que le bar n'existe plus. La, on a un petit instant de solitude, mais bon, maintenant qu'on est dans une rues ou il ya plein de bars sympa, malgré l'aspect un peu miteux avec des tags partout, eh ben on décide d'aller se prendre une biére. Surtout que la concentration de belles filles au métre carré est assez exceptionnelle. On trouve un bar ou il ya l'air d'avoir du monde. Au passage, les videurs, ici, ils servent pas uniquement à récupérer les gens bourrés, ils servent aussi a demander un "id" c'est-à-dire dans notre cas, le passeport à toutes les personnes qui rentrent. Je suppose que c'est à cause de la limite d'age… On finit par rentrer dans le bar.. Et la, on retrouve un groupe de gens à qui Francois avait demandé plus tot ou se trouvait le Luna Lounge. (Vous l'aurez remarqué, Francois a du parler à la moitié de New York en une heure). On discute un peu et on danse aussi, puis on change de bar… L'autre bar est moins bien et on n'y reste pas longtemps. Sur le trajet du retour, on constate que au final, on n'a jamais vu de notre vie autant de belles filles en aussi peu de temps… Au final, on finit par rentrer à l'auberge, il est 3h du matin.

Jour 3:

Le lendemain, on arrive à se lever tot (8h30), je ne sais pas trop par quel miracle. Chouette, on aura droit au petit déj offert. On sort du dortoir, et la, on hallucine complètement de voir le monde qu'il y a… En fait, notre dortoir est loin d’être le seul de l'auberge, et il ya plein de gens en train de manger... On prend le petit déj, puis direction la statue de la liberté, la, on se rend compte qu'on a bien fait d'attendre un peu avant d'y aller, il n'y a quasiment pas de file d'attente. On prend le bateau, et on se rend sur l'ile ou est la statue. Manque de bol, pour monter dans la statue, il fallait réserver deux jours à l'avance, on en est donc réduit à admirer la statue depuis le sol.

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De retour sur Manhattan, on monte dans l'Empire State Building. La, c'est complétement énorme… On commence par prendre un ascenseur qui monte direct au 80éme étage, à une vitesse telle que les oreilles se bouchent. Puis, un autre ascenseur nous fait monter les 6 étages restant. La, malgré que le temps soit couvert, on se rend compte de l'énormité du truc. En fait c'est tellement haut qu'on à même pas l'impression d'étre rattaché au sol. C'est complètement titanesque.

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On reste un petit bout de temps en haut, puis David et Olivier partent de leur coté, et Francois et moi du notre. On passe la fin de l'après midi à se ballader un peu partout dans New York. Puis on va prendre le car pour rentrer à Montréal. La, on a un chauffeur qui dont les biceps doivent faire la taille de mes cuisses. Francois lui demande d'ailleur à un moment quelles amphétamine il prend, et le chauffeur lui répond qu'il pousse son bus tout les matins. Donc voila, tout est pour le mieux, chauffeur compétent, sympa et presque drôle, et ca roule bien. On passe à la frontiére à peu prés à l'heure, les douanes Canadiennes sont moins parano que les douanes américaines. Une fois que tout le monde a passé la douane, on commence à attendre dans une petite salle du coté canadien de la frontiére. C'est la ou on apprend que cette tabarnak de companie de car c'est débrouillée pour mettre un chauffeur qui n'avait pas le droit de passer la frontiére. Résultat, on a du poireauter deux heures, alors que la frontiére n'est qu'a ¾ d'heures de montréal, le temps que cette kriss de compagnie nous renvoie un bus avec chauffeur. La fin du trajet se fait sans encombres jusqu'à Montréal. On arrive le mardi matin vers 9h... En résumé, je dirais que New York refléte assez bien la mégalomanie des hommes. Le but de New York, c'est vraiement de faire les buildings les plus hauts possibles pour impressionner les gens. Mais bon, pour ce que j'en ai vu, New York est quand meme une ville super sympa, et j'ai surtout adoré me ballader sur la 5éme avenue, ou il y a vraiment, je trouve, une ambience… Maintenant, à long terme, je ne suis pas sur que ca soit une ville si facile que ca a vivre. En fait, à New York, les gens vivent à 200% c'est-à-dire qu'ils travaillent deux fois plus et gagnent deux fois plus de sous. Donc voila, je pense que au bout de une année passée dans une ville comme ca, on doit avoir de furieuses envies de vacances.

commentaires ( 5 )

  1. Je te site :  » Résultat, on part de notre coté, et David et Olivier de leur coté.
    Après ca commence à étre sympa. »

    C’est tellement vrai :| !

    • Lol ne me fait pas dire ce que j’ai pas dit, mais c’est vrai, on a rencontré les deux francais moins de 2 minutes aprés qu’on se soit séparé :D

  2. Denis, c’est pas grave si les newyorkais gagnent deux fois plus d’argent, comme ça ils peuvent s’acheter deux fois plus de boîtes Number 1 !

    D’ailleurs j’espère que tu te punis pas pour ton verre de vin blanc en achetant des boîtes Number 1/2…

    • Ben non, paske ici, les boites de conserves de qualité correcte sont moins bonnes que les number one en france. Donc jamais j’achéterai une number 1/2 à Montréal, c’est du suicide…

  3. ça a l’air rigolo New York. En fait c’est marrant, ma colloc y etait presque en même temps que toi! ça aurait été rigolo

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