Une fois arrivés à Gênes, on constate deux choses : il fait plus frais (29°, le rêve !), et ce n'est pas, mais alors pas du tout plat ! 
On longe la côte comme on peut en direction du sud avec de sacrées montées suivies de descentes sympa, le tout dans un décor magnifique.
- Durée : 10h00min de vélo sur 2 jours
- Dénivelé positif cumulé : 2154m
- Dénivelé négatif cumulé : 2116m
- Distance parcourue : 150.31 km
- Point culminant : 613 m
A noter : quelques échecs comme des escaliers sur l'itinéraire que l'on voulait prendre, qui nous auront valut un demi tour.
On finit par arriver à Chiavari ou on trouve un camping coincé entre la montagne et la plage. Là, on peut enfin profiter de la mer et d'un petit repas à base de pizzas sur la plage, bien mérité !
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Après une bonne nuit de sommeil, on plie le camp, et on pédale jusqu'à... un café. Je commande un café long, et le serveur me tend un paquet de clopes, apparemment je suis pas encore au top pour l'italien ! 
Puis c'est parti pour Cinque Terre !
Cinque Terre, c'est un ensemble de cinq villages qui s'étendent le long de la méditerranée dans un cadre magnifique... et pas plat du tout.
On commence donc par passer un premier col à 500m d'altitude. On prend le repas de midi dans un petit resto puis on redescend jusqu'à la mer au village de Levanto. Comme aucune route ne suit la côte depuis Levanto, on est obligés de remonter 300m en plein cagnard jusqu'à un nouveau col, afin d'atteindre le village de Monterosso, le premier village des cinq terres.
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Le problème de ces fameux villages, c'est que pour passer de l'un à l'autre, les routes carrossables ont la particularité de remonter à au moins 300m d'altitude. 
On se rend donc vite compte que c'est légèrement optimiste d'espérer faire les cinq villages par la route et être le soir même à La Spezia, ou on doit retrouver Noémie, d'autant que la fatigue commence déjà à se faire ressentir.
Une fois à Monterosso, on essaie donc d'emprunter le chemin de rando du littoral que l'on espère plus plat, mais une volée de marches nous en dissuade vite. Voyant qu'il y a un port, on essaie de voir si on pourrait pas prendre le bateau pour aller d'un village à l'autre. Hélas, ça coûte 18€ par personne plus 18€ par vélo : rédhibitoire !
On finit par trouver une solution satisfaisante : le train, que l'on emprunte jusqu'au village de Manarola pour quelques euros.
Depuis Manarola, on remonte encore 300m, puis on rejoint La Spezia sur une route plutôt roulante : ça fait plaisir ! 
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De la Spezia, on part au sud pour chercher un camping, et on en prend un à Lerici. Noémie nous y rejoint avant même qu'on ai fini de monter la tente.
Le temps de prendre une douche, de faire une petite lessive et de manger, il est déjà quasi une heure du matin. On va donc dormir sans même avoir pu profiter de la mer.
Une heure plus tard, un orage éclate, nous apportant les premières gouttes depuis le début du séjour, apportant aussi un peu de fraîcheur.
A suivre...